Au coin de Gasquy (3)
Chronique d’un coin de ville, décembre 2023 – juin 2024
Si je le touche l’arbre,
c’est l’écorce rugueuse son sceau sous mes doigts.
À regarder, noire sous la pluie de décembre, l’écorce du chêne vert, parmi les six platanes, j’ai perçu son individualité
et j’ai compris qu’un pin est un pin parasol ou d’Alep, pas n’importe quel pin.
Du platane l’écorce sans pareille étale ses taches inégales sur la forme de l’arbre, recouvre les excroissances d’un tissu de cellules, s’étale variqueuse comme une maladie de peau, une maladie qui se soigne elle-même, protège les moignons nés sous les coups de hache.
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