Un an et une invitation

La ville ne finit pas d’avancer, de reculer parfois, d’être mouvante. Certaines pages de mon livre seront bientôt caduques, le sont déjà, pourront sans cesse être prolongées. La ville (les villes) continuent d’étonner qui veut bien les regarder, de questionner qui ne s’en remet pas à la résignation.

Écrire de Marseille et d’autre. Encore.

Lire de Marseille par d’autres. Invitation lancée à quelques plumes autour de moi – je n’ai pas encore entendu « c’est un beau clavier » pour complimenter le style d’un.e écrivain.e – de rejoindre ces pages pour explorer ensemble la matière de l’urbain.

à suivre…

Une piétonne à Marseille est paru le 20 avril 2023 aux éditions David Gaussen

Extrait :

« …le vent souffle encore. De brusques bourrasques bousculent mon allure. Les cheveux des piétonnes se soulèvent en crinière. La lumière est dorée. Les stores qui battent au vent sont encore plus bleus que le ciel et tout là-haut, deux ailes blanches se battent contre le courant. Entre deux poteaux, un ruban de plastique est tendu. Il s’agite et il claque et il tournicote, il claque et il répète, répète son flip-flap. La violence de l’air s’insinue dans les cols. C’est une caresse froide. Un autobus passe en soufflant. Les rues sous la pluie ne font pas le même bruit… »

3 réponses à “Un an et une invitation”

  1. Avatar de Cordoliani

    Ma chère Laure,
    Il est écrit née à Marseille sur ma carte d’identité. Je serai très heureuse de répondre à ton hospitalière invitation. Y-a-t’il une date limite ? Un nombre de caractères ?

    1. Avatar de Laure Humbel

      Chère Emmanuelle, aucune formalité ne sera demandée à l’entrée…
      Il n’y a ni date, ni nombre de caractères limites. C’est une invitation à écrire sur Marseille, autour de la ville, lancée aux écrivains du Tiers Livres et de quelques autres cercles. Merci d’y répondre avec autant d’empressement, cela me met d’avance en joie.

  2. Avatar de PdB

    on va venir – c’est un peu lâche en ce moment (ce sont les vacances qui priment) mais – on va y venir

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